Trois semaines après bangue casino avoir entamé un sit-in à l’entrée du bâtiment du Cabinet au centre du Caire, les manifestants égyptiens ont fait face vendredi à une répression militaire brutale où l’armée a utilisé des tirs à balles réelles, des armes électriques (Taser) et des bâtons, tandis que des cocktails Molotov et des pierres étaient jetés sur les manifestants depuis les toits de la rue Qasr al-Aini.
Des images qui n’ont pas besoin de commentaires.
A ceux qui défendent les militaires
Aux absents qui pensent que l’armée et le peuple n’ont font qu’un
A Kamal Al Janzouri (1er ministre) :
Est-il vrai que tu disais que c’est la plus belle armée de la terre ?
Le meilleur et le plus précis des livres sur la Palestine d’aujourd’hui, ou ce qui en reste !
Des images insoutenables où l’on découvre que Kadhafi a subi pendant son lynchage des violences sexuelles de la part des « révolutionnaires » libyens.
Derrière la provocation, il y a une stratégie qui se révèle toujours payante : Faire parler du journal pour booster les ventes d’un hebdomadaire plombées par les positions atlantistes de ses dirigeants et leur connivence en France avec le pouvoir national-sarkozyste, tout en espérant être l’objet d’une petite fatwa d’un allumé quelconque qui les ferait passer pour des héros de la liberté d’expression. Il faut également souhaiter que les crétins du CFCM aient cette fois quelques grammes d’intelligence pour ne pas donner davantage de publicité à ce torchon nauséabond en l’attaquant devant la justice. Le mépris est la seule réponse à adresser aux bobos gâteux de Charlie Hebdo.
Beaucoup ignore qu’Israël qui prétend être un modèle de démocratie oblige ses citoyens à indiquer sur leurs cartes d’identité la nature de leur religion. L’écrivain Israélien Yoram Kaniuk vient d’obtenir du tribunal de Tel Aviv d’être inscrit sur les registres d’état civil de son pays comme « sans religion » et non plus comme appartenant à la « religion juive », rapporte le quotidien israélien Haaretz dimanche dernier.
Résumons donc les faits : d’un côté, un militaire franco-israélien considéré comme otage français et non prisonnier de guerre. De l’autre, un civil franco-palestinien arbitrairement condamné par l’appareil militaire israélien et dont la France ne réclame nullement la libération. La famille Hamouri n’a jamais vu une affiche à l’effigie de son fils sur la devanture de la mairie du XVIe arrondissement à Paris et n’a jamais eu droit non plus non plus au soutien infaillible des plus hauts responsables de la classe politique française .
La France et ses médias se réjouissent de la libération d’un soldat franco-israélien, membre d’une armée d’occupation et continuent d’ignorer Salah HAMMOURI franco-palestinien emprisonné depuis plusieurs années dans les geôles israéliens.
Depuis la diffusion de l’émission « un œil sur la planète » consacrée à la Palestine, le CRIF (Conseil représentatif des intérêts israéliens en France), l’ambassade d’Israël et tous les relais de la propagande israélienne en France se déchainent contre France 2 et plus particulièrement contre les journalistes de l’émission. La milice de la LDJ, bras armé du lobby israélien est même passé à l’acte en attaquant le siège de France 2. Certaine de son impunité et du silence lâche des autres médias (qu’est ce qu’ils n’auraient pas dit si des groupes d’arabo-musulmans attaquaient un média français pour protester contre un quelconque reportage déplaisant à leurs yeux), la LDJ revendique l’attaque et en diffuse les images sur son site (Mais que fait la police de Sarkozy ?)